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Aux origines du goût.

Combien d’enfants ont entendu : « On ne dit pas, ce n’est pas bon », on dit « je n’aime pas ». Et bien sachez que l’on ne devrait pas dire « je n'aime pas », mais plutôt « je n’ai pas appris à aimer ».

En effet, notre goût est déterminé en grande partie par nos origines : génétiques, familiales, sociales et culturelles. Mais notre cerveau, et donc notre goût, est capable d’une très grande plasticité ! Tout au long de notre vie, nous pouvons développer de nouvelles attirances pour des saveurs inconnues, mais aussi pour nos anciens « je n’aime pas »

Le cerveau joue un rôle important.

En grande partie, nos goûts, et par là même nos dégouts, sont dûs aux associations que fait notre cerveau entre expériences vécues et aliments. Un mauvais souvenir est donc souvent à l’origine d’une phobie alimentaire !

Il est donc important de commencer tôt, dès l’enfance, à s’entrainer à aimer une grande variété de goûts, et se laisser la chance d’y revenir si un aliment ne plait pas au premier abord.


Focus

Le goût, porte de la mémoire.

Une histoire de souvenirs.

« Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. (…) Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (…) ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. »

Marcel Proust , À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913.

Marcel Proust l’avait bien compris, mémoire et goût sont étroitement liés. Le goût et l’odorat sont d’ailleurs les deux sens les plus évocateurs de souvenirs. La raison est simple : ces sens sont reliés directement à l’amygdale, la région de notre cerveau qui gère les émotions. Ils ne passent donc pas par une étape de conceptualisation (comme la vue, l’ouïe et le toucher), permettant au souvenir de remonter avant même que la sensation soit analysée.


Réinventer le goût.

L’éducation au goût est une vraie quête de plaisir. Elle permet d’enrichir notre expérience gustative et d’ouvrir notre esprit à de nouveaux horizons. Elle passe par la découverte et la mémorisation des différentes sensations que nous ressentons lorsque nous dégustons un aliment : des saveurs, des senteurs, des textures, des aspects, et des émotions !

Le plaisir de manger ensemble.

Il est important d’ancrer ces expériences gustatives dans un cadre convivial, un instant de partage, pour que ce goût s’ancre plus facilement dans la mémoire et, surtout, qu’il soit associé à une expérience positive.

À vos fourneaux !

La cuisine est un excellent moyen de s’éduquer au goût. Elle permet d’appréhender la construction d’un aliment, d’enrichir ses capacités créatives et de développer son « goût » de la découverte. C’est également un excellent vecteur de transmission et d’éducation au goût, qui aide à apprécier la valeur de ce qu’on ingère. À pratiquer sans modération !

 

Le saviez-vous ?

Les français n’ont jamais autant cuisiné.

68 % des français déclarent avoir cuisiné au moins un plat élaboré ou une pâtisserie ces 12 derniers mois (il ne s’agit donc pas d’une simple cuisson de pâtes…). Et un tiers d’entre eux déclare même cuisiner plus qu’il y a trois ans. Une excellente nouvelle pour le patrimoine culinaire de notre pays !

Source : Observatoire des éthiques alimentaires, 2017.

Le goût comme mode de vie.

Le goût ne peut plus aujourd’hui se limiter à une simple expérience des sens. Dans une époque de doutes et d’inquiétudes alimentaires, l’éducation au goût passe également par la prise en compte de l’impact de notre consommation sur notre santé et notre environnement.

Le bon goût prend alors une toute autre dimension.

Il se doit d’intégrer les processus de production, le respect de l’environnement et les conditions de travail des producteurs dans l’éducation que nous donnons à nos enfants en matière de goût.

L'apprentissage du goût

Un vrai vecteur de changement.

Concours Produits Myrtilles Chiffres Cles
Prix Excellence Confiture Ferme de la Rhubarde

Qui pourrait redéfinir notre modèle de société en réinventant la manière dont on se nourrit.

Les Produits Du Concours Framboises

De plus en plus attentifs à ce qu’il y a dans nos assiettes.

Pour 65 % des français, l’origine des produits qu’ils mangent est importante, avec une nette préférence pour les produits français ou issus de leur région. Une tendance qui s’accompagne d’un regain d’intérêt pour les saveurs authentiques et naturelles.

Source : L’Observatoire des Consommations Emergentes, 2015.

Les produits récompensés pour leur excellence

Le goût avant tout

Participez à l'édition 2024 du Concours Général Agricole qui récompense les meilleurs produits et animaux du terroir français.

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