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Dis moi tes goûts je te dirai qui tu es…

L’histoire du goût est riche, complexe et passionnante ! Loin de définir une norme universelle, le goût est un sens qui s’adapte constamment en fonction des époques, des cultures, des origines sociales et des modes de consommation. Il définit ce que l’homme juge bon ou mauvais, digne ou indigne d’être ingéré.

Changer le monde grâce à nos papilles.

En comprenant comment notre goût s’est formé, on peut comprendre comment notre perception du monde a évolué. Mais surtout : en apprenant à éduquer notre goût, nous pouvons entrevoir une nouvelle façon de transformer le monde, en changeant simplement la manière dont on utilise nos papilles.


Le bon goût et la qualité

Les français ont-ils bon goût ?

Une histoire de plaisir.

La France est reconnue internationalement pour la qualité et la diversité de ses vins et de ses produits, et le Concours Général Agricole met à l’honneur chaque année ce savoir-faire et cette maîtrise. Pas étonnant que 79 % des français considèrent que manger est un plaisir !

Pour 30 % d’entre nous, un produit de qualité est un produit qui a bon goût et agréable à déguster. Les aspects gustatifs (saveur, texture, etc) et visuels (aspect, forme, esthétique, etc) apparaissent comme les principaux marqueurs de qualité, en particulier pour les fruits, les légumes et la viande.


Du goût au bon goût.

À chaque époque ses coups de cœur culinaires. Pour beaucoup, les goûts en disent long sur les sociétés et les modes de vie.

Au Moyen-Âge, les épices sont à l’honneur !

Les mauvaises langues diront que c’est pour masquer le goût faisandé des viandes mal conservées… Le beurre gagne sa place de matière grasse numéro 1 durant la Réforme. Il était auparavant considéré comme une « graisse paysanne » et le saindoux et le lard se disputaient le titre de « matière grasse préférée de la noblesse ».

Et les légumes dans tout ça ?

Les légumes aussi ont été associés longtemps au monde paysan, et donc considérés comme des produits bas de gamme. Pour la noblesse, ils étaient grossiers et sans saveur. On leur a préféré donc les viandes et les céréales… jusqu’à ce que la situation s’inverse avec la démocratisation progressive de la viande pendant les trente glorieuses. Les protéines animales, issues de productions de masse et symboles de « malbouffe », tombent alors progressivement en disgrâce en mettant à l'honneur les végétaux.

Le saviez-vous ?

Le dessert : le grand héritage de la renaissance.

Avant les grandes découvertes et leurs lots de nouvelles saveurs (vanille, cacao, etc.), le sucré était boudé au profit des ingrédients acides. C’est l’aristocratie française qui a donné au XVII°siècle ses lettres de noblesse à cette saveur en diffusant les arts de la table, qui imposaient une séparation entre saveurs salées et saveurs sucrées, dans toute l’Europe.

Le repas gastronomique des Français classé Patrimoine immatériel de l'unesco.

Très ancré dans la coutume française, le repas gastronomique des Français met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’art du « bien manger » et du « bien boire ».


Derrière le goût, le plaisir !

Les critères définissant la perception du goût sont peut-être en perpétuel mouvement, mais ils n’en cachent pas moins toujours la même quête : le plaisir. La dimension hédoniste est essentielle à l’expérience gustative d’un aliment, en particulier chez les peuples latins et méditerranéens. Un plaisir qui se cumule avec celui d’être ensemble autour d’un bon repas.

De là à déduire qu’éduquer son palais peut nous permettre de nous rapprocher, par delà nos divergences de goût, il n’y a qu’un pas… que nous franchissons avec plaisir !

L'éducation au goût

« Je n'aime pas » et si le goût n'était qu'une question d'éducation ?

Aux origines du goût

Le goût avant tout

Participez à l'édition 2024 du Concours Général Agricole qui récompense les meilleurs produits et animaux du terroir français.

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